Pensées

La crainte de ce qui ne se voit pas et ne s’explique pas, l’approche cartésienne et les inquiétudes qui y sont reliées: j’aime ce court texte de Maître Aïvanhov que je vous partage :

“Quelqu’un dit : “Moi, je ne crois qu’à ce que je vois!” Et bien, c’est tout simplement qu’il ne réfléchit pas. Car de quoi s’occupe-t-il jour et nuit? De ses pensées, de ses sentiments et des sentiments des autres. Est-ce qu’il les voit? Non. Alors, comment se fait-ils qu’ils représentent pour lui une telle réalité? Deux êtres s’aiment, ils ne voient pas leur amour, ils ne le touchent pas, mais à cause de lui ils sont prêts à remuer ciel et terre. Et l’âme, et la conscience, qui les a vues?

Quand au tribunal un juge condamne un malfaiteur “en son âme et conscience”, comment peut t-on accepter que le sort d’un homme soit décidé au nom de quelque chose qu’on a jamais vu?

Sans vouloir l’admettre, les humains ne croient qu’à des choses invisibles, impalpables. Ils pensent, ils aiment, ils détestent, ils souffrent, ils se réjouissent…Ce qui les rend capables d’avoir ces pensées et ces sentiments restera toujours invisible, mais en même temps ils s’obstinent à dire qu’ils ne croient qu’à ce qu’ils voient. Quelle contradiction!”

Omraam Mikhaël Aïnvanhov

                                                           

L’égo ou l’Etre ?

« Au lieu d’exister,  l’individu s’était identifié à quelqu’un ou quelque chose d’autre. La disparition de ce qui lui servait de prothèse à vivre laisse une vacuité au sein de l’être. La prise de conscience de l’inoccupation d’une partie de soi-même engendre l’angoisse, il va falloir trouver une autre prothèse ou développer la dimension de soi qui était atrophiée ».

Janine Fontaine, « Médecin des 3 corps »